Américains et Européens se retrouvent à Munich, ce vendredi 17 février, à la veille d’une nouvelle phase de la guerre en Ukraine. Le soutien de la Chine à la Russie et le ressentiment des pays du Sud signalent la fin d’un ordre dominé par les puissances occidentales.
C’était en février 2007, à la Conférence de Munich sur la sécurité. Vladimir Poutine avait jeté un froid sur l’auditoire. Une tirade de vingt minutes contre l’ordre mondial de l’après-guerre froide dominé par les États-Unis, l’expansion de l’Otan dans les pays de l’ancien pacte de Varsovie et le projet américain de bouclier antimissiles aux frontières de la Russie.
avaient choqué, mais les Occidentaux avaient la tête ailleurs. La menace du terrorisme planait toujours, les alliés géraient les séquelles des interventions militaires en Irak et en Afghanistan. À leurs yeux, la Russie n’était plus une puissance mondiale. Et la perspective de voir Dmitri Medvedev, successeur désigné, accéder à la présidence russe entretenait l’espoir d’une relance des relations avec Moscou.
expliquent les auteurs du rapport, non sans préciser que le clivage démocratie-autocratie n’est pas le seul facteur dans la lutte pour le futur ordre international.
« la guerre en Ukraine signale aussi la fin de l’illusion de l’ordre libéral international, c’est-à-dire un ordre dominé par les puissances occidentales »,À lire aussi
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