En 2015, les vasoconstricteurs étaient dans le collimateur de l’Académie nationale de médecine pour leurs potentiels effets cardiovasculaires. En 2019, l’ANSM prenait le relai et alertait à son tour sur des effets indésirables liés à la prise de certains de ces médicaments.
Quatre ans plus tard l’agence renouvelle ses avertissements. « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs destinés à soulager les symptômes du rhume », alerte-t-elle. « Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement.
Les professionnels de santé rappellent qu’un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours. Ils recommandent des gestes simples pour aider à soulager les symptômes parmi lesquels un lavage régulier avec du sérum physiologique, des sprays d’eau de mer, une hydratation suffisante, dormir la tête surélevée…
A noter : rappelons qu’un vasoconstricteur est un médicament dont l’action vise à désencombrer le nez. En France, ils sont disponibles sous forme de comprimé ou de spray nasal, soumis à prescription obligatoire. Le risque d’effets indésirables est aggravé en cas d’utilisation simultanée d’un vasoconstricteur oral et nasal.