Le onzième et dernier round de négociations sur l’amélioration du partage de la valeur dans les entreprises, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a eu lieu vendredi 10 février. Un accord majoritaire se dessine entre les syndicats et le patronat, une occasion de prouver leur capacité à trouver des compromis dans un contexte social très tendu.
À l’issue de cette onzième et dernière journée de négociations, vendredi 10 février, vers 20 heures, l’ensemble des représentants des syndicats et du patronat paraissent usés. Après de longues discussions,se réjouit Hubert Mongon, chef de file de la délégation patronale, à l’initiative du texte discuté.
Mais ce nouveau concept n’a convaincu ni chez les syndicats, ni chez les organisations patronales, et l’accord précise bien que ses signatairescette proposition. Les partenaires sociaux ont plutôt souhaité simplifier et améliorer les principaux mécanismes de partage de la valeur déjà existants.
La problématique des superprofits est également rapidement abordée dans cet accord, par une réouverture des discussions sur le niveau de participation ou d’intéressement des salariés si les résultats d’une entreprise présentent «. Un ajout symbolique pour l’instant.
se félicite ainsi Hubert Mongon, délégué général de l’Union des industries et métiers de la métallurgie .