N'Djamena - Le procès de 454 rebelles présumés au Tchad, tous accusés de l''assassinat' de l'ancien président Idriss Déby Itno, tué au front en 2021 lors de leur offensive, s'est ouvert lundi à huis clos, dans un pays régulièrement pointé du doigt pour des procès de masse expéditifs.
de masse, tenu dans la prison de Koro Toro, en plein milieu du désert à 600 km de N'Djamena, en l'absence d'avocats et de la presse indépendante.terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants, atteinte à la sûreté nationale et l'assassinatLe président Idriss Déby Itno est monté au front à cause d'eux, il a été tué.
Les avocats, pour bon nombre commis d'office, ont protesté devant ce délai aussi court, soulignant notamment que l'unique volumineux dossier commun à tous les accusés ne leur a été transmis qu'à laNous avons renvoyé le procès à mercredi pour permettre à chaque prévenu d'être assisté par un avocat pour qu'ils soient bien défendusLe militant tchadien Mahamat Nour Ahmed Ibedou à N'Djamena, le 5...
avait promis de libérer les éléments du FACT , or nous avons appris aujourd’hui qu'ils seront jugés pour terrorisme , a déploré lundi auprès de l'AFP Mahamat Nour Ahmed Ibedou, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme au Tchad. Cela ne présage rien de bon pour la suite , parce qu’à chaque fois qu’il y a des arrestations de masse, c’est pour une justice expéditive dans un procès de massedes jeunes présumés manifestants dans la prison de Koro Toro mais aussi accusé le pouvoir de