S’il est habituel d'observer des fluctuations de taille dans ce trou, en particulier lorsqu’il se trouve au-dessus des régions polaires, jamais, depuis le début des observations, il n'avait été si important. Pourtant des experts avaient expliqué en janvier que le trou tendait à se résorber.
Une prédiction optimiste rapidement balayée. En janvier passé, des experts de l'ONU avaient estimé que la couche d'ozone était "en bonne voie" pour se reconstituer en l'espace de quatre décennies.
Une éruption comme responsable? Comme l'explique dans le même communiqué Antje Inness, scientifique du CAMS, le Service de surveillance de l'atmosphère du programme Copernicus de l'ESA, la réponse à cette inquiétante taille peut se trouver au cœur de l'océan Pacifique, il y a plusieurs mois.