[Réveil ⏰] 🤖 La compétition entre Google, Microsoft, Amazon, Meta ou Baidu pour imposer leur propre modèle d’intelligence artificielle générative est encore très ouverte, explique The Economist. Et les start-up n’ont pas dit leur dernier mot. ⬇️
Dessin de Joe Magee, Royaume-Uni pour Courrier internationalDe temps à autre, une nouvelle technologie marque les esprits. Le dernier exemple en date est ChatGPT. Dans la Silicon Valley, à Wall Street, au bureau, dans les rédactions, les salles de classe, on ne parle plus que de cet agent conversationnel mis au point par la start-up OpenAI.
Microsoft, qui vient d’investir 10 milliards de dollars [9,4 milliards d’euros] dans OpenAI, entend mettre la puissance d’une intelligence artificielle comme celle de ChatGPT au service de bon nombre des logiciels qu’il vend : ils pourraient ainsi générer des textes, des images et des vidéos ressemblant à ceux qui ont été créés par des êtres humains.
Le 26 janvier, Google a publié un document décrivant un modèle comparable d’IA, qui peut mettre un texte en musique. Les investisseurs d’Alphabet, la société mère de Google, attendent avec impatience qu’il propose un concurrent de ChatGPT. Baidu, le géant chinois d’Internet, prévoirait d’ajouter un agent conversationnel à son moteur de recherche en mars.
Il est encore trop tôt pour dire si ce battage est justifié ou si les modèles d’IA “générative” utilisés par ChatGPT et ses concurrents vont transformer l’économie, la culture et la société.
Au sein des grandes entreprises, les services de recherche et développement ont longtemps été à l’origine d’avancées scientifiques, en particulier aux États-Unis. Il y a un siècle et demi, Thomas Edison investissait les recettes de ses inventions, notamment le phonographe et l’ampoule électrique, dans son atelier de Menlo Park .
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